Parole de pipelette : La francophonie.... c'est un mot dont on se moque pas mal quand on habite en France mais qui prend toute son importance et qu'on aime lorsqu'on habite dans un pays qui parle .............autrement!
À la question de nos origines, nous répondons que nous sommes français mais ça suffit rarement car on nous demande souvent de compléter avec un:
-"français de France!"
Étroitesse d'esprit, je ne comprenais qu'il était considéré comme français toutes les personnes parlant français (suisses romands, belges, québécois, africains.....). Il y a dans cet exemple un mélange de définitions (France, français, francophone ou francophonie....) du à un manque de vocabulaire (toujours le cas lorsqu'on s'exprime autrement que dans sa langue maternelle) mais c'est révélateur d'une chose : l'appartenance à un groupe (même si je ne sais pas précisément le définir ...est ce sa langue, son mode de communication, sa culture?).
En France ce qui définit "l'autre" c'est souvent son accent ou sa couleur mais quand le français est ailleurs et qu'il n'y a que des "autres" (alors que "l'autre" c'est moi!) et bien on a l'oreille qui se tend, qui sort de son sommeil vers toute personne parlant français (et peu importe l'accent). C'est ainsi que nait la conversation (et la conviction d'appartenir au même groupe) dans un bus de Zurich entre un africain dont la langue maternelle est le français alors qu'il n'a jamais mis les pieds en France et d'un français qui n'a jamais mis les pieds en Afrique.
Parce qu'il est plus facile de pipeletter en français (et que c'est tellement agréable), il y a certainement une manifestation près de chez vous!
En Suisse, il se passe quelques événements inscrits :
-Sur le site de la journée internationale de la francophonie.
-Sur le site d'aux Arts etc... avec de la musique, des rencontres et même du foot.
-et sur le site de la langue française et de la francophonie.
Vous vous dites que vraiment cet article est quelque peu léger, pas assez creusé et peut-être même superficiel, avec des fautes (elles s'incrustent toujours à mon insu)... vous avez raison! je ne suis qu'une une pipelette francophone mais qui se creuse la cervelle (pas trop, tout de même!) grâce à cette gazette :Gazette à acheter dans la librairie Romanica, Schifflände 5 à Zurich (au prix d'une saucisse) et à lire ce week-end au bord du lac... au soleil.
Mes expériences francophones du jour:
-le test Parler vous le suisse (français)? découvert dans le blog de la Fille.
-la lecture du Blog de C. : une québécoise de France vivant près de Zurich. Elle possède toujours du vocabulaire qui m'échappe (et dans son dernier article elle parle notamment d'un repas improbable où elle mange des oreilles de je ne sais pas quoi!).
8 commentaires:
Il y a des expressions suisses que je n'ai jamais entendu dans ce test, mais selon les réponses.. je suis Suisse ou bien ?
J'aimerais le même test pour le québécois, pour voir où en est mon bilinguisme ;-)
TFTA comme on dit sur myspace ;-)
à demain aprem aux assoc francophones ?
Et Vive la langue française !
gab :
pour ton bilinguisme le test du "parlé québéquois"
http://www.linternaute.com/voyager/questionnaire/fiche/8668/d/f/1/
Alors que je n'y ai jamais mis les pieds, j'ai eu 15/20.... vraiment aujourd'hui, je suis une francophone épatante!
pfuu 14/20, il est temps de fuir je deviens trop Suisse ;-))
Plus on appartient à une minorité linguistique d'un pays, plus on comprend l'importance émotive de l'attachement à une langue.
Petit eclaircisement culturel: Les oreilles de CRISSE (comme le Christ),
C'est de la couenne tranchée fin et ca ressemble à des croustilles (des chips, en bon french), ca fait partie du repas de cabane à sucre dans la pure tradition Québécoise. Ca suinte de Cholestérol et c'est qqchose que j'ai toujours évité au Québec. Par contre ici, qd la rare occasion se présente, compromis sentimentaliste! Tu as raison, quand on vit à l'étranger, tous les symboles identitaires que l'on ignore habituellement prennent une autre dimension ... qui maheureusement peut fait grossir. Finalement les mots, c'est un moindre mal!
"on a l'oreille qui se tend, qui sort de son sommeil vers toute personne parlant français (et peu importe l'accent). C'est ainsi que nait la conversation (et la conviction d'appartenir au même groupe)"
COMME C'EST VRAI!
Et tes mots me permettent de realiser combien on "se retrouve" par la langue a l'etranger alors que si nous etions en France, pas certain que nous aurions forcement aborde ces gens, je pense a mes propres experiences, c'est l'Iranienne rencontree dans un magasin, c'est ce couple de congolais rencontre dans un centre de jeux pour enfants, c'est l'haitien rencontree dans les locaux de l'immigration, alors que notre niveau socio-culturel et background sont tres differents, on s'attire et entamons une joyeuse conversation , ayant l'impression d'appartenir a la meme chose, d'etre pareils et se retrouvant complices "contre" les habitants du pays d'adoption et leur langue qui nous est etrangere. Tres bizarre.
Je rajoute aussi que tous ces pays francophones ont un amour et un respect de la langue de Moliere et ne la deforme et ne l'anglicise pas autant que les francais (de France).
Je voulais le refaire sans les enormes fautes (faut jamais commenter au reveil), mais je ne peux pas l'effacer.
Mes excuses.
Moi même ex expat genevoise sur le point d' ouvrir une section Suisse sur monblog je suis fan! A te relire très bientôt :)
Enregistrer un commentaire