mardi 14 août 2007

La balade dominicale sur Uetliberg



Nous avions remarqué les promeneurs passer sous notre balcon. Un soir, nous avons suivis leur direction et à seulement 5mn à pied de la maison, au bout de notre rue, commence la montagne dans laquelle s'enfoncent de petits chemins sinueux. L'été suisse 2007 est à peu près le même qu'en France (ou qu'en Bretagne) et depuis notre chambre, cette montagne semble aussi peu accueillante que ... la montagne de "Gorille dans la brume" : très verte, très touffue et très brumeuse.

Dimanche 12 aout : montagne brumeuse jusqu'à 12h... et puis levé de rideau : on voit le sommet! Nous faisons vite fait les sandwichs, enfilons les chaussures de marches et c'est parti pour une p'tite ballade optimiste en direction de la belle antenne rouge et blanche en haut du Uetliberg. Le chemin est tout de suite très raide, les arbres se tassent, l'antenne n'est plus visible et le chemin disparait... Nous nous sommes fait avaler et digérer par la foret quand soudain, nous retrouvons dans une petite clairière, avec des gens profitant de la vue au soleil . En à peine 15 mn de marche, nous sommes tout boueux alors que tous les autres ont l'air de sortir de la messe.


Une pause et c'est reparti. L'antenne est de nouveau visible et cette fois nous allons faire comme les initiés : suivre le chemin! mais le chemin est moqueur. Tour à tour il s'élargit ou se rétrécit au point de disparaitre. Mais où sont donc passés les autres promeneurs? Une constante : ça grimpe raide! c'est un chemin sans lacet. Enfin, nous croisons les premiers promeneurs, un couple d'une soixantaine d'année (voir plus) qui a l'air tout frais. Nous devons ne plus être très loin. Le chemin est de mieux en mieux balisé, on croise de plus en plus de monde alors on se dit que nous ne sommes plus très loin. Et puis le chemin se divise, se sous-divise et grimpe toujours autant. Franchement, j'en ai marre : je sue, je souffle comme un cheval et j'ai mal aux cuisses. Nous nous étonnons de croiser tous ces promeneurs toujours aussi frais. Une seule question s'impose : Quelle est la marque de leur déo?
Après en avoir bavés, nous savons : ils trichent!

En haut de la montagne, le petit train dépose les gentilles familles.
Encore un tout petit effort (dont je ne suis plus capable) et nous arrivons en loque au sommet pour cette vue :

Rien que pour ça, nous referons la ballade.

Pour info : le retour c'est fait en1h30 en suivant les panneaux (contre 4 heures à l'allé). Faut dire que le retour est plus facile : ça descend!

3 commentaires:

william a dit…

j'aime bcp tes photos!

Anonyme a dit…

Ah benh ça, c'est balo fréro!!! Y a sans doute besoin de changer tes binocles!!!l'air suisse, c'est vivifiant...mais c'est ..fiant...!

Anonyme a dit…

Mais kiCki prend les foto ? le benoit y pose ty son bel appareil sur un pied kil é tou seul sur l'image ?? moi jdi ki ya person sur ces chemins suisse , sof Ben ! C ben triste la solitude du chercheur !peut'etr ben kon dvrai passer les voir 1 dC jour , ma Nath . ken di tu ? ta ty ton passpor à jour toi ?