Vilay nous félicitait d'habiter dans la ville la plus agréable ... au monde, rien que ça!
On pourrait s'en contenter. Mais non! nous avons voulu découvrir celle qui a reçut la médaille d'argent.
Évidemment, les trottoirs sont moins propres... donc nous ne sommes pas en Suisse.
Ce ne sont ni des crottes de chiens, donc ne sommes pas à Paris, ni de la pâte à gomme donc pas à Hollywood, ni des cigares, donc pas à la Havane....mais des croissants et des strudels!! Plus de doute, nous sommes enViennoiserie Autriche à Vienne!!
On pourrait s'en contenter. Mais non! nous avons voulu découvrir celle qui a reçut la médaille d'argent.
Évidemment, les trottoirs sont moins propres... donc nous ne sommes pas en Suisse.
Ce ne sont ni des crottes de chiens, donc ne sommes pas à Paris, ni de la pâte à gomme donc pas à Hollywood, ni des cigares, donc pas à la Havane....mais des croissants et des strudels!! Plus de doute, nous sommes en
Comme toute vraie fille, je me suis gavée de croissants de films niais, à l'eau de rose, avec cette Romy Schneider, qui court toute fluette et joyeuse après son Frantz adoré. Avec ce genre de références (personne n'est parfait), j'avais une idée très romantique de Vienne. Finalement, en grandissant on apprend qu'être fluette et joyeuse en même temps ce n'est pas possible et que le prince de Sissi avait sa propre idée de la fidélité! Je n'ai donc pas demandé de conseil diététique à Sissi qui buvait uniquement du jus de viande (on comprend pourquoi elle était dépressive) et je vais essayer de ne plus croire aux princes qui de toute façon n'épousent que les petites gourdasses maigrichonnes. Mais si on peut bien croire en quelque chose, c'est au romantisme de cette ville (que l'ingrate maigrichonne citée ci-dessus n'appréciait même pas).
Imaginer une Vienne en couleur Sepia... c'est un bon début!
Imaginer une Vienne en couleur Sepia... c'est un bon début!
Café Central
Café central : lieu incontournable pour le décor, la carte des cafés, ses serveurs et ses pâtisseries. Personnellement, j'ai préféré la part de gâteau que j'ai mangé chez Demel où j'ai cru devenir folle devant tout le choix et la beauté du lieu (j'en ai oublié de prendre des photos)... je vous avais prévenu que ce n'est pas le lieu pour faire régime (très bon rapport prix/calories... un drame succulent).
le jardin du château de Schönbrunn.
Je n'ai pas de photo de l'intérieur du château parce c'est interdit (faut bien vendre les cartes postales) et aussi parce que c'est inintéressant et assez identique aux appartements impériaux que l'on visite à Hofburg dans le centre de Vienne. C'est tellement identique qu'ils ont fait de vulgaires copier/coller dans les feuillets explicatifs (même quand le texte ne colle pas avec l'image). Bref, inutile de dépenser un minimum de 9,50 euros pour visiter cette dégoulinure de dorure et le petit-coin de François-Joseph! Normalement, si vous avez visité l'Hofburg, vous avez eu votre dose (en mieux!).En revanche le parc vaut le détour... et notamment son orangerie (pamplemousserie si on en croit la photo en haut à gauche).
Notez au milieu, le distributeur de journaux accroché à un simple poteau. Mettez l'acompte dans la petite tirelire avant de prendre votre journal.
Sortir du ring...
Pas la peine de s'éloigner beaucoup du centre pour se retrouver dans ces larges rues assez identiques et vides. Sur la photo en haut à droite, ce sont les Beaux-Arts de Vienne qui ont refusé le jeune Hitler 2 fois de suite . Il parait qu'il peignait des paysages... sans personnage (ce que je croyais être une esthétique fasciste n'était finalement peut-être que son paysage... on nous en apprend de ces idioties à l'école!!). Ha, si seulement.... il avait eu plus de talent... il aurait été peintre ( c'est moins meurtrier que Dictateur aigri). S'il a été refoulé à l'école, ça été pour mieux triompher sur Vienne en 1938 (on peut dire que les autrichiens ont dérapé sur ce coup là). À lire : la part de l'autre d'Eric Emmanuel Schmitt qui raconte un Hitler qui aurait réussi son coucours!
Archi. folle! Vienne semble être une ville sage et endormie... sauf quand les architectes pètent un plomb:
1-non, ce n'est pas le vieux château fort du seigneurs des anneaux fait en légos mais d'anciens gazomètres (énormes conteneurs pour le gaz) de 1896 transformés en centre commercial et habitations par les architectes Jean Nouvel (encore et toujours), Coop Himmelbau (de Vienne), Manfred Wehdorn et Wilhelm Holzbauer en 1995. Très réussi sauf la partie commerciale où il manque... les commerces (ça manque de vie).
2-die Rossauerkaserne : et oui vous êtes très forts en allemand c'est la caserne rose dessinée par un colonel et un commandant dans un style château de windsor. En même temps, à chacun son boulot!
2-die Rossauerkaserne : et oui vous êtes très forts en allemand c'est la caserne rose dessinée par un colonel et un commandant dans un style château de windsor. En même temps, à chacun son boulot!
Hunderwasser
De cet artiste, on connait le plus souvent de jolies cartes postales de toutes les couleurs avec des dorures... mais de voir en grand, dans la rue, en vrai, dedans... son architecture tordue, colorée, détaillée, conviviale, laissant de la place à la nature... c'est juste génial. Et comme c'était tellement bien, je suis allée au musée qui lui est dédié où l'on peut voir ses peintures et des maquettes de projets finis, en cours ou inaboutissables. Un art ludique et coloré... c'est bon pour le moral!
Vues de parcs-ça me repose!
Voici le secret pour aimer Vienne.... prendre son temps.
La première journée, je trouvais les serveurs franchement lents... j'avais rien compris : ils offrent le service et le temps! Le mode d'emploi est de venir avec un journal (sinon, ils peuvent vous en mettre à disposition), choisir un café (c'est le plus dur) et garder la même table pendant une heure minimum. Je me suis entrainée au café Sperl... et c'était bien!
à lire :
la part de l'autre d'Eric-emmanuel Scmitt.
les mensonges de l'esprit de Franck Tallis : un policier bien sympa.
la marche de Radetzky de Joseph Roth (ne mas confondre avec Philip ).
La première journée, je trouvais les serveurs franchement lents... j'avais rien compris : ils offrent le service et le temps! Le mode d'emploi est de venir avec un journal (sinon, ils peuvent vous en mettre à disposition), choisir un café (c'est le plus dur) et garder la même table pendant une heure minimum. Je me suis entrainée au café Sperl... et c'était bien!
à lire :
la part de l'autre d'Eric-emmanuel Scmitt.
les mensonges de l'esprit de Franck Tallis : un policier bien sympa.
la marche de Radetzky de Joseph Roth (ne mas confondre avec Philip ).
1 commentaire:
Anso tes photos de Schönbrunn sont top, il faut que tu m'en prêtes pour illustrer mes cours.....
Bisous.
Clémentine
PS: merci d'être notre guide touristique.
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